04/03/2022
Chaque fois que l'on se promène, on ne prête pas forcément attention aux multiples empreintes laissées par les animaux. C'est le sujet de notre quiz aujourd'hui.
Répondez à notre quiz et retrouvez à qui appartiennent ces empreintes !
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22/02/2022
Pourquoi les animaux mangent-ils des objets ?
Les chiots et chatons sont principalement concernés par ce phénomène. En effet, ils découvrent leur environnement et cette découverte se fait beaucoup oralement, comme nos bébés qui mettent à la bouche tout ce qui leur passe sous la main ! Ainsi, les risques d’avaler un objet sont multipliés. Les jouets pour chiens, mais aussi ceux des enfants, les chaussettes, les collants, les bouts de chaussures, les cailloux… La liste est longue ! Si les chiens semblent plus gloutons, certains chats peuvent aussi avaler des corps étrangers, parfois des tissus qu’ils tètent et finissent par ingérer.
Chez certains animaux, ce comportement d’exploration orale et d’ingestion d’objets non comestibles persiste à l’âge adulte. On parle de pica. Il est important d’en parler lors d’une visite de contrôle car, cause médicale ou comportementale, un traitement peut être mis en place.
Si un animal ingère un objet contendant
On pense surtout aux os de volaille. Très cassants, ceux-ci peuvent présenter des esquilles lorsque l’animal les croque. Ces os très pointus risquent alors de perforer le tube digestif. On peut observer du sang dans les vomissements et/ou dans les selles. Une infection grave de la cavité abdominale due au passage de contenu digestif dans l’abdomen peut apparaître. L’état général de l’animal se dégrade très vite. Le pronostic vital est alors rapidement engagé ! Il faut réagir dans les plus brefs délais.
Conclusion facile : pas d’os de volailles pour nos animaux ! Si vous voulez faire plaisir à vos compagnons, préférez des gros os avec lesquels ils pourront se régaler longtemps sans risque. Mais attention à bien vérifier régulièrement l’état des os !
On a aussi vu des chiens ayant mangé des hameçons, des aiguilles… Les risques sont alors identiques.
Si un animal ingère un objet qui bloque le tube digestif
Cailloux, objets mous, jouets… peuvent bloquer le passage des aliments, soit au niveau de l’œsophage, soit au niveau de l’estomac ou des intestins. On parle d’occlusion. Dans ce cas, on observe des vomissements importants qui apparaissent rapidement après le repas ou la prise de boisson.
A savoir
Lors d’un épisode de vomissements violents, il est important de mettre l’animal à la diète pendant 24 heures. Les vomissements rétrocèdent rapidement en absence de bol alimentaire. S’ils recommencent immédiatement à la reprise de l’alimentation et que l’animal vomit même l’eau qu’il ingère, il faut alors penser à une occlusion éventuellement provoquée par un corps étranger digestif. De plus, étant donné que le tube digestif est bloqué, la deuxième conséquence est l’absence de selles.
L’ingestion de poils peut aussi provoquer une occlusion. Ceci est assez fréquent chez les lapins. Toutefois, ceux-ci ne peuvent pas vomir et on observe alors une anorexie, une diminution de la fréquence des selles puis une absence de selles. Les lapins sont des animaux très fragiles. Il faut réagir très rapidement !
Diagnostic et traitement
Les symptômes sont un premier signe d’appel pour le vétérinaire. Lorsqu’il réalise une radiographie, il peut voir le corps étranger si et seulement si sa nature le permet ! En effet, un objet métallique sera visible à la radiographie, mais pas une paire de chaussettes… On peut alors mettre en place un protocole bien défini : on fait ingérer un produit de contraste à l’animal (visible à la radiographie) et on effectue des radiographies régulièrement pendant quelques heures. Il est alors facile d’observer si le produit de contraste reste bloqué en amont du corps étranger.
Si le corps étranger est situé dans l’œsophage, il est possible de le retirer par endoscopie sous anesthésie générale. Sinon, la chirurgie est indispensable. Il arrive même qu’une partie du tube digestif, mal irrigué pendant une longue période, doive être retiré.
Perfusion et hospitalisation sont indispensables après la chirurgie le temps que le transit alimentaire reprenne.
En conclusion, si les chiens et chats vomissent assez fréquemment sans que cela soit pathologique, il arrive tout de même que les vomissements soient un signe d’appel pour un problème grave ! Il faut alors agir vite : si l’animal est pris en charge rapidement, le pronostic sera meilleur. En cas de doute, il vaut mieux consulter rapidement pour prendre en charge l’animal ou, au mieux, être rassuré.
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18/02/2022
Les animaux sont des joueurs infatigables…enfin presque, car tout dépend de l’âge et du caractère de chacun ! Alors quel jeu pour quel animal, voici quelques conseils.
Pour les chiens
Les chiens ont besoin de se dépenser, de mordiller, mais aussi de s’occuper pendant vos absences. À chaque comportement correspondent certaines sortes de jouets.
Pendant votre absence, mettez à la disposition de votre compagnon des os à mâcher qui éviteront surement certaines bêtises tout en répondant à son besoin instinctif de mordiller, surtout chez les jeunes chiots. Si vous choisissez des os adaptés, ils permettront aussi de limiter la formation de plaque dentaire et donc de tartre. Il existe aussi des jouets à mordiller en corde, en plastique…
Attention ! Ne donnez jamais de vrais os à votre compagnon et notamment des petits os de volaille, les esquilles pourraient lui perforer le tube digestif… Une pathologie très grave qui constitue une urgence.
Quand vous êtes à la maison, il est indispensable de consacrer un petit peu de temps à jouer avec votre chien. Si vous avez un jardin, profitez-en pour lui permettre de se dépenser avec les jeux de rapport : on lance un jouet et le chien doit le rapporter. Cela permet aussi d’éduquer le chien à rapporter un objet de l’oblige à se contrôler : s’il s’excite et ne rapporte pas le jouet, vous stoppez le jeu jusqu’à ce qu’il redevienne calme. Si vous vivez en appartement, trouvez un parc où vous pourrez laisser courir votre compagnon de temps en temps et préférez les jeux plus calmes à l’intérieur. Sachez qu’apprendre à son chien des petits tours tels que « fais le beau » peut devenir un jeu ! Vous pourrez aussi trouver des jeux d’intelligence où le chien doit trouver la solution pour trouver des récompenses !
À savoir
Il existe aussi des jouets flottants pour s’amuser dans l’eau avec votre chien pendant les jours les plus chauds.
Pour les chats
Les chats restent de grands joueurs tout au long de leur vie. Certains vivent en appartement et il faut d’autant plus enrichir leur environnement par des jouets divers et variés, des arbres à chat… En effet, à rester seuls toute la journée, certains chats peuvent présenter une anxiété.
Une petite boule de papier au bout d’une ficelle permet souvent d’amuser un chat très simplement, mais les arbres à chat sont souvent équipés de petits pompons qui occupent beaucoup le chat ! Il existe des jouets beaucoup plus sophistiqués dont le faisceau laser (non dangereux pour le chat, bien sûr !) est irrésistible même pour les chats les plus paresseux !
Quand vous rentrez à la maison, un simple plumeau vous permettra d’amuser votre compagnon félin.
À savoir
Pour occuper votre chat, rien de tel que de cacher ses croquettes à différents endroits de la maison ! Certains jouets distribuent des friandises, un véritable stimulant pour les plus gourmands…
Pour les rongeurs et furets
Les lapins, cobayes et furets deviennent de plus en plus nombreux aujourd’hui. Certains ont donc pris le parti de leur fabriquer des jouets adaptés. En effet, de nos jours, les NAC (Nouveaux Animaux de Compagnie) sont de plus en plus proches de leurs maîtres qui veulent leur offrir une vie agréable et cela passe par le jeu : de la légendaire roue pour les hamsters aux jouets à ronger en passant par des jouets dits intelligents où, comme le chien, le petit rongeur devra trouver des friandises !
Pour conclure, l’information principale à retenir est : jouez avec votre animal ! Cela est indispensable à son équilibre.
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11/02/2022
Les maladies des rongeurs et lagomorphes sont généralement moins connues. Il est plus difficile de trouver des informations sûres et on pense moins souvent à demander des conseils et des renseignements à son vétérinaire. Pour un rongeur ou lapin en pleine forme, la prévention est très importante.
Le saviez-vous ? Les lapins ne sont pas des rongeurs, mais des lagomorphes. Les différences sont minimes et résident principalement dans leur formule dentaire.
Une bonne alimentation est indispensable…
…Pour plusieurs raisons.
D’une part, pour un système digestif sain. Les rongeurs et lagomorphes sont très sensibles au niveau digestif. Chaque espèce a des besoins différents : par exemple, les lapins sont des herbivores stricts alors que les hamsters sont omnivores et peuvent manger des protéines animales. Il faut donc bien les respecter ! Une caractéristique en commun toutefois : le besoin important en fibres végétales. Il existe des compléments alimentaires spécifiques pour améliorer la digestion qui peuvent être donnés sous forme de cures plusieurs fois dans l’année.
D’autre part, pour éviter une malocclusion dentaire. Les dents de nos petits compagnons poussent en permanence. S’ils ne les usent pas assez, elles deviendront très longues et blesseront l’intérieur de leur bouche. Ils ne pourront plus manger et cela peut même devenir très grave.
La solution ? Une alimentation à base de foin de bonne qualité, complétée par des légumes et herbes frais lavés et un peu de granulés adaptés.
N’hésitez pas à nous demander des conseils, nous pourrons vous renseigner.
A savoir : tout nouvel aliment frais doit être introduit très progressivement pour éviter les problèmes digestifs.
Et les fruits ? Ils peuvent être distribués, mais en toute petite quantité car ils sont très sucrés pour les rongeurs et lapins !
Il est important de créer un bon environnement
Cela passe d’abord par le choix de la cage et le respect des sorties quotidiennes, sous surveillance, bien sûr ! La cage doit être assez spacieuse et bien aménagée : un abri, une écuelle, un biberon d’eau… sans oublier les jouets ! Un animal bien dans « sa tête » vous permettra de repérer rapidement si quelque chose ne va pas.
La litière est également un élément clé pour la santé des rongeurs et lapins. Ces petits animaux sont sujets aux problèmes respiratoires et cela est souvent dû à une litière peu adaptée, trop poussiéreuse… Evitez les litières de copeaux de bois pour privilégier les litières végétales : chanvre, granulés de bois… Certaines sont même composées de bois de coco ou de plantes peu connues. Il faut respecter vos exigences, mais aussi les préférences de votre compagnon.
A savoir : la paille a un faible pouvoir absorbant et est donc déconseillée.
La litière doit être changée très régulièrement pour éviter les problèmes au niveau des pattes : la pododermatite, souvent difficile à soigner. Le choix de la litière est, là aussi, déterminant car certaines litières sont plus « douces » que d’autres.
Le saviez-vous ? Il est possible d’apprendre à certains rongeurs et aux lapins à devenir propres et faire leurs besoins dans un endroit spécifique. On peut alors différencier la litière dans la caisse de déjections, plus absorbante, plus efficace, de la litière dans la cage par elle-même, plus douce, plus confortable.
Les visites vétérinaires régulières sont la clé de la prévention
Si les lapins vaccinés sont régulièrement vus à la clinique vétérinaire, les autres rongeurs et lapins arrivent souvent malades chez le vétérinaire. Parfois, il est même déjà trop tard…
Nous conseillons donc de faire une visite par an pour vérifier la santé de votre animal et détecter toute maladie de manière précoce. Ainsi, un traitement pourra être mis en place rapidement.
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04/02/2022
Environ un tiers des chiens et des chats sont en surpoids, ce qui entraîne une multiplication des problèmes de santé.
Répondez à notre quiz sur l'obésité chez le chien. Chargement…
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28/01/2022
Très présent au sein des familles françaises, le cobaye est un animal très apprécié. Si vous souhaitez accueillir un cobaye dans votre foyer, vous trouverez ci-dessous les indications nécessaires pour lui assurer une vie sereine.
En savoir plus sur le cobaye
Le cobaye est un petit rongeur à dominante herbivore, c’est-à-dire qu’il se nourrit essentiellement de végétaux. Il vit le jour, contrairement au hamster qui est nocturne, ce qui permet d’avoir plus de temps à partager avec lui.
Ce petit animal vient d’Amérique du Sud où il était déjà domestiqué par les Incas.
Le cobaye peut vivre entre 5 et 8 ans et pèse à l’âge adulte entre 900 et 1100 grammes.
Le cochon d’Inde s’exprime beaucoup par des petits cris que vous parviendrez à traduire facilement si vous y êtes attentif. Il aime les câlins, les caresses et est un super compagnon pour les enfants respectueux !
Son habitat
A l’état sauvage, le cobaye vit en groupes de plusieurs individus. C’est donc un animal qui n’aime pas la solitude. Il est donc important d’avoir assez de temps à lui consacrer et de lui offrir une cage assez grande pour lui permettre de s’occuper, de se dépenser…
Il est même conseillé d’adopter deux cochons d’Inde, mais il faut prendre quelques précautions : le risque de reproduction et la taille de la cage qui doit être assez conséquente pour éviter les conflits liés au territoire. Les femelles cohabiteront bien, alors que deux mâles dans une même cage risquent de poser problème.
Pour un cobaye, la taille minimum de la cage sera de 70x50x40 cm environ. Évitez les courants d’air, l’humidité et la chaleur. Pour deux cobayes, prenez la cage la plus spacieuse possible. Certaines mesurent 1m de longueur sur 40 ou 50 cm de largeur. Plus leur espace de vie sera grand, moins il y aura de conflits de partage de territoire.
Il faudra, bien sûr, lui offrir ou leur offrir des moments de liberté sous surveillance dans la maison. Un instant privilégié pour renforcer les relations entre vous, jouer, câliner…
Le fond de la cage sera recouvert d’une litière végétale douce non agressive pour les pattes et celle-ci devra être changée très régulièrement.
Son alimentation
Comme nous l’avons vu, le cochon d’Inde est un rongeur essentiellement herbivore. Il est très important de respecter une alimentation lui convenant sous peine de voir apparaître des pathologies graves. Attention, tout trouble digestif peut être mortel pour un petit rongeur.
Il existe des aliments industriels qui répondent parfaitement aux besoins nutritionnels de votre cobaye à condition d’en choisir un de qualité. Il faut le choisir sous forme de granulés pour éviter le tri et donc les carences. Pour information, voici les besoins du cobaye :
- 10 à 16% de fibres ou cellulose
- moins de 16% de protéines (jusqu’à 20% pour un animal en croissance)
- 3% de lipides
- environ 9% de minéraux
De plus, le cobaye ne synthétise pas la vitamine C, beaucoup de granulés en contiennent, mais la conservation dans le temps de cette vitamine est délicate et nous vous conseillons de supplémenter votre cobaye en vitamine C quelle que soit son alimentation.
En plus des granulés, les cobayes ont besoin d’autres aliments, pour limer leurs dents qui poussent en permanence, pour s’occuper à grignoter et pour leur équilibre digestif : du bon foin à volonté, mais aussi quelques herbes (séchées ou fraîches) et des légumes.
Attention, choisissez des légumes non traités. Lavez-les bien et séchez-les avant de les donner à votre animal. De plus, introduisez chaque nouvel aliment très progressivement. Pour les herbes, cueillez-les dans un jardin sans pesticides ou achetez-les séchées.
En conclusion, l’alimentation équilibrée journalière d’un cobaye se compose de 10 à 20 g de granulés, de 40 à 70 g de légumes et/ou herbes et de foin à volonté. Ne pas oublier l’eau : environ 100 mL par jour d’eau propre et fraîche !
Sa reproduction
Il est d éconseillé aux particuliers de faire reproduire ses cobayes. Cela doit être réservé à des professionnels qui savent exactement comment s’occuper de la femelle gestante et des petits, éviter la consanguinité… Toutefois, voici quelques indications qui peuvent vous aider pour éviter la reproduction de vos petits rongeurs ou si une erreur d’inattention parvient !
La puberté est atteinte vers 6 semaines pour une femelle et 10 semaines pour un mâle. La femelle peut être en chaleur tout au long de l’année, sans période spécifique, tous les 15 à 17 jours pendant quelques jours.
La gestation dure en moyenne 68 jours (de 59 à 72 jours). Généralement 2 à 4 petits naissent avec des poils et les yeux déjà ouverts. Ils pèsent alors environ 100 grammes. Le sevrage a lieu vers 3 à 4 semaines, quand les petits ont atteint un poids de 300 grammes.
Pour éviter les portées, il est possible de castrer les mâles à partir de l’âge de 3 mois, même s’il est conseillé d’attendre 5 ou 6 mois.
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21/01/2022
Vivre avec un animal propre est un bonheur ! Pour certains, le bain du chien est un moment difficile à passer alors que pour d’autres, il est un moment de plaisir partagé trop fréquent. Voici quelques conseils pour savoir comment , avec quels produits et à quelle fréquence faut-il laver son chien ou son chat, mais aussi le brosser, lui laver les dents, les yeux…
Laver son animal
Commençons par les chiens… Il est important de retenir qu’un bain mensuel suffit largement. Certaines personnes baignent leur chien trop souvent au risque de déséquilibrer la flore cutanée et de provoquer des problèmes dermatologiques.
Toutefois, cette fréquence mensuelle peut être augmentée, car un bain peut s’avérer indispensable après une balade dans la boue ! Lors d’un shampooing, le chien est mouillé sur tout le corps en évitant les oreilles et la face puis savonné et enfin rincé abondamment. N’oubliez pas de bien sécher votre chien avec une serviette éponge, voire même avec le sèche-cheveux, surtout en hiver !
Pour le chat, la méthode est identique, mais l’eau et le sèche-cheveux sont généralement peu appréciés.
D’ailleurs, pour les chats, il existe des shampooings secs, sans rinçage, très pratique. Ils peuvent aussi s’avérer indispensables pour les chiens, au retour de balade, entre deux shampooings ou pour les plus récalcitrants aux bains.
Il est important de choisir un shampooing adapté pour chiens ou pour chats, car le pH de leur peau est différent du nôtre.
A savoir : après toute baignade en mer, un chien doit être rincé à l’eau claire.
Brosser son chien ou son chat
La fréquence du brossage dépend de la longueur du pelage, de la période de l’année (mue ou pas), mais aussi des éventuels problèmes provoqués par la perte de poils. En effet, les chats avalent beaucoup de poils en se toilettant et sont particulièrement sensibles aux boules de poils intestinales. Il est aussi important de prendre en compte que plus vous brosserez votre animal, moins vous aurez de poils morts tombés dans votre maison.
Ainsi, chez les chiens et chats à poil long, plusieurs brossages par semaine sont nécessaires. Chez les autres, une fois par semaine pendant les périodes de mue et une fois tous les quinze jours sinon est une bonne solution.
Nettoyer les dents de son animal
Le tartre peut s’installer très rapidement sur les dents de nos chiens et de nos chats. Un brossage des dents régulier est indispensable pour éviter la formation de tartre et donc la mauvaise haleine, une gingivite, la perte de dents…
Il existe des dentifrices spéciaux pour chiens et chats vendus généralement avec une petite brosse à dents et un doigtier bien pratique. Ces dentifrices ne doivent pas être rincés !
D’autres solutions permettent de préserver une bonne hygiène dentaire : des produits à mélanger à l’eau de boisson ou à l’alimentation sont bien pratiques, des os à mâcher peuvent compléter l’action préventive.
Lorsque les dents sont trop entartrées, il est nécessaire d’intervenir pour détartrer les dents de l’animal. Sachez que le chien ou le chat est alors endormi par une anesthésie générale le temps de nettoyer toutes ses dents sans qu’il bouge et en toute sécurité.
Nettoyer les yeux et les oreilles de son animal
Certains animaux ont les yeux plus rapidement sales, avec des traces disgracieuses, il s’agit surtout des chiens et des chats aux museaux courts dits brachycéphales. Leurs canaux lacrymaux se bouchent facilement et sont donc moins efficaces : l’excès de larmes coule alors au coin interne des yeux.
Il faut alors nettoyer les yeux plusieurs fois par semaine pour ces animaux et environ une fois tous les quinze jours pour les autres, lorsque des saletés apparaissent.
Il est important de nettoyer les yeux de votre animal du coin externe de l’œil, plus propre, au coin interne de l’œil où les saletés s’accumulent.
De la même façon, certaines races de chiens ont les oreilles plus facilement sales. Il s’agit des chiens aux oreilles tombantes, moins aérées et souvent poilues ! L’accumulation de cérumen dans ce milieu humide, chaud et peu aéré favorise les infections.
Un nettoyage toutes les semaines voire tous les quinze jours est alors nécessaire pour les chiens aux oreilles tombantes alors qu’une fréquence d’une fois par mois suffit largement chez les autres races de chiens et chez les chats.
Pour tous ces soins, il est préférable d’habituer l’animal à ces manipulations dès son plus jeune âge. L’acceptation par le chien ou le chat se travaille avec lui par une méthode positive comme tout apprentissage.
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14/01/2022
Les inséparables sont de petits psittacidés vivant dans le sud de l'Afrique, y compris à Madagascar.
Répondez à ce quiz pour tester vos connaissances sur ce petit animal.
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07/01/2022
Il est normal qu’un chien se gratte de temps en temps et il ne faut pas s’en affoler.
Néanmoins, si vous constatez que votre animal se gratte souvent ou sans arrêt, il convient de considérer qu’un problème cutané peut provoquer ce symptôme.
Parmi les causes les plus communes de prurit (autre nom des démangeaisons), on retrouve assez souvent les puces et les allergies, mais ce ne sont pas les seules causes de « grattage » chez le chien.
Voyons ensemble 5 causes communes provoquant un état prurigineux chez le chien et la façon de les gérer.
L’infestation par les puces et l’allergie à la piqûre de puces
Lorsqu’une puce monte sur un chien, elle vient y prendre son repas.
Elle pique donc la peau du chien pour aspirer du sang et se nourrir.
Afin d’éviter que ce sang coagule, elle injecte, en même temps, de la salive et cette salive est irritante. C’est elle qui entraîne la démangeaison principalement, avant que la plaie ne s’infecte.
Le chien est donc amené à se gratter parce que les puces se baladent sur son corps, mais aussi en raison de cette irritation localisée et provoquée par la piqûre.
Le plus souvent cet état est passager, mais chez certains chiens, plus sensibles, une réaction immunitaire plus importante se déclenche, c’est l’allergie à la piqûre de puce (DAPP).
Dans ce cas, et même si les puces ont été tuées avec les antiparasitaires , le prurit peut se maintenir plusieurs semaines après l’infestation.
Il convient donc d’inspecter régulièrement et minutieusement son chien pour s’assurer qu’il n’est pas envahi par ces parasites.
En cas de réaction allergique, il faudra consulter votre vétérinaire qui, seul, pourra traiter et soigner votre chien ou chiot.
La guérison pourra, elle aussi, prendre quelques semaines.
Les gales canines
Les gales sont des affections de la peau liées à des acariens qui s’y développent anormalement.
Parmi les gales on distingue 2 types particuliers et plus fréquents !
La gale sarcoptique qui est très contagieuse et liée à un acarien ne vivant pas dès la naissance sur l’animal. Le chien doit être contaminé au cours de sa vie pour la développer.
Cette gale est de loin la plus prurigineuse et provoque systématiquement des lésions de grattage importantes.
La démodécie ou gale démodécique qui est liée à un autre acarien commensal appelé Demodex.
On parle de « commensal » car ce parasite vit de façon normale sur tous les chiens qui se contaminent via la chienne lors de l’allaitement.
L’homme aussi porte des demodex à l’origine de points noirs par exemple.
En temps normal les Demodex ne posent aucun souci, mais parfois lorsqu’un déséquilibre apparaît à la surface de la peau comme lors d’une hypothyroïdie par exemple, leur développement devient excessif et provoque des lésions cutanées qui peuvent s’infecter et démanger.
Dans ces 2 cas, la visite chez le vétérinaire est indispensable pour appliquer un traitement acaricide spécifique et aider la peau à se régénérer grâce à des soins complémentaires (shampooings, topiques, antibiotiques…)
Les allergies saisonnières
Comme chez l’homme, à la faveur du retour des beaux jours et des floraisons successives des végétaux, le chien peut avoir des réactions allergiques liées aux pollens ou à d’autres allergènes.
Ce souci ne concerne pas tous les chiens, mais reste relativement fréquent.
Il ne sera pas possible de soigner définitivement votre animal, mais le vétérinaire, après avoir réalisé les examens complémentaires menant au diagnostic, pourra prescrire les médicaments adaptés visant à contrôler le prurit (corticoïdes, antihistaminiques, nouvelles molécules antiprurigineuses…).
Ces traitements sont toujours assortis de conseils hygiéniques destinés à limiter toute exposition inutile aux allergènes.
La désensibilisation par immunothérapie existe chez le chien comme chez l’homme et permet d’obtenir des résultats probants, mais variables d’un individu à l’autre.
En cas de symptômes ou de doute, interrogez l’équipe vétérinaire qui saura vous orienter et vous conseiller.
L’allergie alimentaire
Contrairement à ce qu’on pense souvent, ce type d’allergie est assez rare.
Les intolérances ou sensibilités alimentaires à certains nutriments sont plus fréquentes par opposition.
Le passage de protéines trop grosses (pas assez découpées par le système digestif) ou non reconnues par le système immunitaire de l’animal peut entraîner une réaction allergique menant à des symptômes variés touchant le transit (vomissements, diarrhées), le pelage (poil terne, chute permanente) et la peau (démangeaisons, infections à répétition).
Pour savoir si on est en présence d’une allergie alimentaire, il faut d’abord que le vétérinaire explore toutes les autres causes de prurit chronique.
Ensuite, on réalise un régime d’éviction (retrait des allergènes alimentaires) pour juger de l’amélioration clinique avec ce type d’aliment avant de réintroduire progressivement des aliments successifs. On détermine ainsi l’origine de l’allergie alimentaire.
Cela étant souvent long et peu évident, lorsque ça va mieux, on décide généralement de laisser le chien sous cette alimentation qui le soigne sans passer des mois à chercher.
Les infections de la peau
Parmi les infections communes, on identifie les infections bactériennes et les infections fongiques à levures comme la Malasseziose (due à Malassezia Pachydermatis).
À la faveur d’une lésion ou d’une pathologie sous-jacente affaiblissant les défenses naturelles de l’épiderme, des bactéries ou des levures peuvent se multiplier anormalement et provoquer des symptômes localisés ou généralisés avec des démangeaisons.
Les pathologies hormonales comme l’hypothyroïdie canine provoquent souvent des infections bactériennes secondaires.
Quelle que soit la cause sous-jacente, celle-ci sera traitée en priorité par le vétérinaire.
La gestion de l’infection, quant à elle, se fera par un traitement spécifique à base d’antibiotiques ciblés contre les bactéries et d’antifongiques contre les levures.
La durée du traitement variera en fonction de l’infection initiale.
Notez que les traitements antifongiques sont généralement plus longs, mais il arrive, lors d’infections bactériennes sévères, d’administrer des antibiotiques pendant plusieurs semaines au chien.
En conclusion, toute démangeaison, lorsqu’elle persiste ou réapparaît régulièrement, doit être considérée avec attention.
En effet, une maladie sous-jacente, une infection ou une parasitose ne pouvant être exclue, il faudra que le vétérinaire procède au diagnostic pour en déterminer l’origine.
Enfin, le traitement sera adapté spécifiquement à la cause et selon les besoins et l’état de santé du chien concerné.
Pensez à contrôler la peau et le pelage de votre animal régulièrement.
Article en partenariat avec Conseils-Véto
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30/12/2021
Les moustaches des chats, appelées « vibrisses » ont toujours fasciné. Elles sont indispensables au chat, qui les utilise pour mieux cerner son environnement, ses déplacements, son alimentation, et pour ses activités (chasse, jeux...). A la naissance, les chatons sont aveugles et presque sourds, mais leurs moustaches sont immédiatement opérationnelles. La sensibilité des moustaches des chats était connue des inventeurs des postes à galène, qui surnommèrent « moustaches de chat » le fil qui faisait contact avec le cristal.
Qu’est-ce qu’une vibrisse ?
C’est un poil beaucoup plus raide et plus long qu’un poil normal. Ces vibrisses se trouvent à plusieurs endroits : sur le museau où elles sont les plus apparentes, sur l’arrière des pattes antérieures (vibrisses carpiennes), ou encore sur les sourcils. Sur le museau, elles sont enfoncées, trois fois plus profondément qu’un poil ordinaire, dans deux paquets de muscles très irrigués, de chaque côté du museau. Elles sont reliées à un groupe de terminaisons nerveuses extrêmement sensibles. Le chat possède quatre rangées horizontales de trois moustaches chacune, et les plus grosses se situent aux rangées 2 et 3. Elles poussent et se renouvellent continuellement. Grâce à de puissants muscles horripilateurs, les deux rangées du haut peuvent bouger indépendamment de celles du bas.
Les connaissances sur les mécanismes de transduction et de la fonction respective de chaque type de récepteur sont très limitées aujourd’hui, du fait de leur complexité. Les vibrisses varient en fonction de la race. Par exemple, celles du Devon Rex sont courtes et ondulées, tandis que celles de l’American Wirehair sont rêches, frisées et recroquevillées comme du fil de fer.
Quel est le rôle de ces vibrisses ?
Les vibrisses sont indispensables au chat, car elles jouent le rôle de véritables radars l’aidant à se déplacer dans son environnement. Elles détectent les plus infimes perturbations de l’air causées par un objet mobile ou immobile. Elles lui permettent d’inspecter des objets, déceler des obstacles, de juger de la vitesse et de la direction du vent avant d’effectuer un saut. Il les utilise pour localiser l’origine d’une odeur véhiculée par le vent, mesurer la largeur d’un passage, et dans l’obscurité complète, pour se frayer un chemin. Le chat les utilise également pour chasser : les vibrisses ont la faculté de lire le profil de la victime. Des photographies de chats tenant des souris entre les mâchoires montrent que leurs moustaches sont presque entièrement enveloppées autour du cadavre. Ainsi, le chat est informé de l’état de vie ou non de sa proie. Il est alors en mesure de porter la morsure fatale à coup sûr. Le chat sans moustache ne serait qu’un piètre chasseur la nuit. Pour finir, ces vibrisses donnent des indications sur le comportement du chat : généralement, le chat curieux va déployer ses moustaches en éventail vers l’avant, par contre s’il est sur la défensive, elles seront plaquées contre la face.
Quelles précautions à prendre
Les vibrisses jouent un rôle primordial pour le chat. Il ne faut donc pas les couper et encore moins les arracher.
Les couper ne provoquera aucune douleur particulière et il n’y a aucune raison que celui- ci devienne subitement fou ou ne soit plus capable de marcher en raison d’une soudaine perte d’équilibre. Mais cela handicapera votre chat jusqu’à ce qu’elles repoussent.
En revanche, l’arrachement d’une vibrisse est fort douloureux pour l’animal.
Lorsqu’il fait sa toilette, le chat en prend un soin méticuleux. À l’aide de sa patte, qu’il lèche copieusement auparavant il les lisse longuement et méthodiquement.
Conclusion
Les moustaches (Vibrisses) du chat lui sont indispensables pour se mouvoir dans son environnement et vivre. En plus de donner de l’information au chat, elles transmettent aussi de l’information sur le chat. On notera que le chat n’est pas le seul animal à avoir des vibrisses. En effet, bon nombre de rongeurs, certains oiseaux et même le cheval en sont également dotés.
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